La voiture électrique

Aujourd’hui, je ne vais pas vous parler directement de numérique mais d’automobile ! Ceux qui me connaissent savent que ce n’est pas mon sujet d’expertise, au contraire. Mais ça commence à changer. Je vous explique.

Depuis un peu plus d’un an maintenant, je roule en électrique. Après avoir passé du temps à éplucher le pour et le contre, à faire des comparatifs, j’ai profité du bonus écologique et de l’aide à la reprise pour troquer la vieille 206 Diesel de ma femme contre une Zoé, la fameuse électrique de chez Renault.

Petite mise en contexte.

Aujourd’hui, les véhicules électriques sont de plus en plus populaires. Avec leurs nombreux avantages et leur conception simple, ils sont une alternative très intéressante au moteur thermique pour ceux qui souhaitent adopter un mode de transport durable. En effet, les voitures électriques ne produisent pas ou peu (selon le type) de CO₂, un gaz responsable du réchauffement climatique (de 25 à 90% selon le pays). De plus, elles ne rejettent pas non plus les autres polluants tels que le monoxyde de carbone et les hydrocarbures aromatiques polycycliques qui sont associés aux problèmes respiratoires et cardiaques.

En outre, lorsque vous optez pour une recharge domestique, votre empreinte carbone est encore plus faible car votre énergie provient principalement du mix énergétique national dont la part d’énergies renouvelables augmente chaque année. Cependant, une voiture électrique n’est jamais « zéro carbone ». Sa production, et notamment celle de ses batteries, émet des gaz à effet de serre. Avant même d’avoir roulé le moindre kilomètre, une voiture électrique a donc une « dette » carbone de 5 à 15 tonnes équivalent CO₂, selon les modèles. Cette empreinte est 2 à 3 fois supérieure à celle d’un équivalent thermique, indique l’Ademe. C’est donc à l’usage que l’intérêt de la voiture électrique apparaît. Au fil des kilomètres, la voiture électrique prend donc l’avantage en termes d’émission de CO₂. Pour une berline compacte, le point de bascule se situe aux environs de 70 000 km.

Les voitures électriques embarquent également beaucoup de nouvelles technologies. On est parfois pas très loin d’un ordinateur avec des roues. Conduite « autonome », assistances diverses, ordinateur de bord connecté etc… Quand on aime le numérique, ce sont des éléments qui prennent de l’importance.

Évidemment, elles sont loin d’être parfaite et souffrent de plusieurs défauts (bien que cela dépende de votre besoin et votre manière de conduire)

  1. Coût : Les voitures électriques peuvent être plus chères à l’achat qu’une voiture à essence ou diesel similaire.

  2. Autonomie : Les voitures électriques ont une autonomie limitée, ce qui peut poser des problèmes pour les longs trajets ou pour les personnes vivant dans des zones rurales où les bornes de recharge sont rares.

  3. Temps de recharge : Les voitures électriques prennent généralement plus de temps à recharger qu’à faire le plein d’essence ou de diesel.

  4. Durée de vie de la batterie : Les batteries des voitures électriques ont une durée de vie limitée et peuvent devenir plus chères à remplacer au fil du temps.

Les évolutions technologiques commencent à gommer ces différents points, notamment le 2 et 3. Mais c’est aussi contre balancé par un autre argument. Contrairement aux moteurs à combustion interne qui disposent d’un système complexe composé de nombreuses pièces mouvantes, l’architecture du véhicule électrique est beaucoup plus efficace. La batterie fournit directement la puissance à un moteur dont la taille a tendance à être plus petite que celle d’un moteur thermique. Il faut savoir que moins de pièces mobiles signifient moins d’usure, donc moins de coûts liés aux réparations.

J’étais content de ma voiture même si j’ai l’impression de ne pas m’être assez bien fait expliquer les différences de chargeur. C’était une Zoé avec la recharge « rapide Type2 », ce qui est loin d’être aussi efficace que les chargeurs Combo CCS. Cela m’a joué des tours lors de quelques déplacements pour mes formations.

Un an, un pneu et un chevreuil plus tard, j’ai fait reprendre ma Zoé pour passer sur une MG4. Je dois avouer avec longtemps regardé du côté de chez Tesla, mais le prix n’est évidemment pas le même.

MG Motor – anciennement Morris Garages – est un constructeur automobile britannique de voitures de sport fondé en 1924 à Oxford. Depuis 2006, la marque appartient à SAIC Motor Europe, filiale du groupe chinois Shanghai Automotive Industry Corporation (SAIC). La marque attaque fort le marché européen en proposant des prix défiants toute concurrence. L’industrie chinoise est devenue incontournable sur le marché des nouvelles technologies. Il suffit de regarder ce qui s’est passé du côté des smartphones, avec Xiaomi, Oppo et Honor, la même chose est en train de se produire dans le monde de l’automobile. Vous allez voir de plus en plus de voitures électriques chinoises (Xpeng, Nio, Ora) sur les route françaises. Le constructeur BYD a d’ailleurs toutes les chances de dépasser la marque d’Elon Musk dès 2023 (Tesla boucle l’année 2022 avec un volume de livraisons de plus de 1,3 million de véhicules).

La MG4 fonctionne aussi l’application MG iSmart, qui permet la localisation du véhicule, la planification d’itinéraire, la commande à distance de la climatisation, mais aussi la visualisation de l’autonomie, le réglage d’une charge programmée et des statistiques de conduite. Le verrouillage à distance et la clé Bluetooth est également possible.

Depuis que je suis passé à l’électrique, je m’interesse à ce secteur qui est évolue très vite et qui promet beaucoup de choses. Encore un sujet à surveiller de près.

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