J’ai déjà parlé de la FSF, la Free Software Foundatiion, mais pas encore de sa soeur, la Free Software Foundation Europe (FSFE). Fondée en 2001, la FSFE est une organisation non-gouvernementale à but non lucratif. En tant qu’organisation-sœur – mais distincte – de la Free Software Foundation aux États-Unis, elle œuvre à la compréhension de l’intérêt des Logiciels Libres et des Standards Ouverts, ainsi qu’à obtenir un soutien auprès des politiques, des entreprises, dans les lois et dans la société dans son ensemble, en Europe et aux Nations unies.
Les logiciels prennent une part toujours plus importante dans tous les aspects de nos vies. Il est donc important que cette technologie renforce nos libertés plutôt que les limiter. Le travail de la FSFE est donc axé sur le plan politique, juridique et social avec le but de promouvoir le logiciel libre et ses valeurs valeurs éthiques, philosophiques, sociales, politiques et commerciales.
Comme sa grande sœur, la FSFE a lancé différentes campagnes de sensibilisation. En voilà quelques-unes :
en 2009, la fondation soutient l’utilisation de lecteur de fichiers PDF libres. Sur PDFreaders.org vous pouvez trouver une liste de logiciels compatibles avec votre système d’exploitation (vous permettant de ne pas installer le lecteur d’Adobe)
- en 2012, c’est la campagne « Libérez votre Android ! » qui est lancée pour inciter les utilisateurs à installer le système d’exploitation Replicant qui utilise des pilotes matériels libres, ou à défaut CyanogenMod (qui n’était pas totalement libre mais qui permettait néanmoins d’enlever Google de son téléphone)
- Une campagne contre les DRM – les fameuses menottes numériques (dont j’ai déjà parlé dans un précédent article) a également vu le jour.
- Tous les 14 février, c’est la « I Love Free Software Day« . Il s’agit du moment idéal pour afficher son soutien et son amour du logiciel libre.
Il s’agit là encore d’une organisation à soutenir massivement. J’ai évidemment adhéré au groupe (et je dispose donc d’une adresse @fsfe.org).
et le meilleur moyen de soutenir le logiciel libre, c’est encore de faire une démonstration de ses performances. Pour Android, malheureusement, la vitalité du marché et le renouvellement frénétique n’aide pas à pousser à une solution libre.
Je fais ça tous les jours et on arrive petit à petit à faire changer quelques habitudes. Mais c’est pas évident. Il suffit d’un déclic parfois (comme je l’ai eu il y a quelques mois). Pour Android, il y a de rare tentative mais bon… Je pense à Fairphone et son Os sans google. Après, si le marché ne suit pas, on reste démuni.