Une fois encore, j’ai changé de distribution GNU/Linux ! Ce n’est même plus une habitude, c’est une maladie ! Mais j’aime bien changer et essayer autre chose – je prends du plaisir à formater et réinstaller les logiciels. Et puis ça me permet aussi d’en parler! J’aurais évidemment pu installer tout ça en machine virtuelle mais je voulais aller encore plus loin dans mon utilisation du système. Je suis donc passé à Antergos !
Antergos est donc une distribution GNU/Linux basée sur Arch Linux, une autre distribution que je dois donc vous présenter.
Arch Linux a été conçue pour être le système d’exploitation parfait pour les utilisateurs avancés. La philosophie d’Arch consiste en trois points :
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- Rester simple et légère
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- Pas d’outils graphiques : tout utilisateur aura besoin un jour ou l’autre de comprendre comment fonctionne son système pour pouvoir le dépanner. On commence donc par tout faire en ligne de commande.
- Arch autorise les utilisateurs à contribuer de la manière qu’ils le souhaitent tant que ces contributions ne vont pas à l’encontre des idéaux de conception ou de philosophie.
Arch Linux est donc une distribution en constante évolution et de nouveaux paquets apparaissent chaque jour. Il faut mettre à jour la distribution en utilisant un gestionnaire de paquets. Il s’agit d’une distribution de type rolling release, c’est-à-dire en publication continue. Il n’y a jamais de « dernière » version stable.
L’intérêt d’Arch est qu’il est donc possible de se compiler sa propre distribution, avec le noyau, le bureau et les logiciels qu’on veut et dont on a besoin, sans superflu. C’est ultra personnalisé / personnalisable, mais il faut s’y connaître un minimum pour faire tout ça.
Il existe néanmoins des distributions où ce travail est prémâché (car je ne suis pas un utilisateur avancé), et c’est le cas d’Antergos ou encore de Manjaro (que j’avais testé rapidement). Après avoir regardé plusieurs vidéos de présentation de cette distribution, j’ai décidé de sauter le pas. Et puis si cela peut m’aider à apprendre un peu plus à me servir de GNU/Linux, à faire des lignes de commandes et à terme monter ma propre distribution, ça m’intéresse totalement.
J’ai donc installé Antergos, avec le bureau Kde (mais je pouvais choisir parmi 4 autres bureaux : Gnome, Xfce (que j’utilisais avant avec Xubuntu), Cinnamon, Openbox). Depuis l’achat de mon ordinateur j’ai changé ma carte wifi capricieuse et ajouté de la mémoire ram, je n’ai donc eu aucun souci matériel, tout fonctionne du premier coup. Après quelques réglages de Kde, je retrouve mes habitudes (le double clic, le menu d’application). Concernant l’installation des logiciels, je passe sans problème par le gestionnaire de paquets. L’intérêt d’Antergos est d’avoir accès au AUR (Arch User Repository) ; c’est-à-dire que si un logiciel n’existe pas de base pour la distribution, je peux chercher dans un autre répertoire, celui qui est alimenté par la communauté, et trouver quelqu’un qui a lui-même adapté le logiciel. Le gestionnaire de paquets s’occupe ensuite tout seul de la compilation du logiciel, et hop ça fonctionne ! J’ai donc tout réinstallé très rapidement. Me voilà donc (pour le moment) avec un système rapide et stable.
Quelques remarques. Antergos est à mi-chemin entre l’installateur et la distribution à part entière.
Accéder à AUR ? Il suffit d’installer un outil comme yaourt, pacaur ou un autre enrobage de pacman, qu’il soit graphique ou en ligne de commande.
https://wiki.archlinux.org/index.php/AUR_helpers
Il y en a une sacrée tripotée sur cette page.
S’il y a un défaut pour Antergos, en dehors du thème d’icones qui ne fait pas l’unanimité en sa faveur, c’est lightdm qui est d’une lourdeur atroce. Je n’ai pas testé l’installation avec KDE/Plasma, mais je suppose que c’est sddm qui est utilisé.
Sinon, il y a d’autres outils automatisant l’installation, arch-anywhere étant le premier qui me vient à l’esprit.
Merci pour ton commentaire 🙂
Pour le moment, j’aime bien le côté flat design du thème numix mais peut être que dans quelques temps il me sortira par les yeux.
Je vais continuer de regarder en détails Arch et c’est vrai que j’avais hésité à passer par arch-anywhere ou Architect.