Vous en avez assez de Facebook ? Vous voulez parler avec des personnes tout en préservant votre vie privée ? C’est possible ! Il existe différents systèmes mais celui qui fait le plus de bruit en ce moment se nomme Diaspora*.
Les trois principes fondateurs de Diaspora* sont décentralisation, liberté et confidentialité. Le logiciel est libre et distribué sous licence AGPL. Vous pouvez donc télécharger le code source et le modifier pour faire votre propre version.
Au lieu de se connecter sur un même serveur 
(comme c’est le cas sur Facebook), Diaspora* permet de créer son propre réseau social (chez soi, à son travail) et de l’ouvrir au public. On parlera alors de nœud ou de « pod ». Framasphere* (le pod géré par Framasoft) et diaspora-fr sont les nœuds francophones les plus importants de Diaspora*. Ces différents pods peuvent également communiquer entre eux. Vous n’êtes donc pas isolés dans votre pod.
Contrairement à Facebook qui vous incite / oblige à utiliser votre vrai nom, sur Diaspora* vous choisissez quels éléments vous voulez partager avec le public. Vous pouvez très bien utiliser un pseudo et rester anonyme. De plus, il n’y a aucune publicité ciblée et les données personnelles ne sont pas exploitées. Le service est encore jeune mais prometteur – le projet existe depuis 2010 mais n’est ouvert au public que depuis 2012 . De plus en plus de libristes ont migré dessus. Alors pourquoi pas vous ?
Vous pouvez trouver d’autres « nouveaux » réseaux sociaux de ce type, ouverts, libres et décentralisés. Et on peut remarquer que les français sont assez actifs dans le domaine. Je pense notamment à Movim et Jappix. Ces deux réseaux utilisent le protocole XMPP. Ce nom ne vous dit rien ? Je l’ai pourtant évoqué dans l’article sur les applications de tchat anonyme. Vous n’avez plus qu’à tester tout ça et vous faire votre propre opinion.
No responses yet